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Santé / Médecine / Paramédical

Traitements de la polyarthrite rhumatoïde : causes, symptômes et traitement

Il n’y a pas de remède permettant de guérir la polyarthrite rhumatoïde (PR). Les traitements s’attachent donc principalement à réduire les symptômes, à entretenir les articulations, ainsi qu’à ralentir la progression de la maladie.

Régime alimentaire et activité physique

Les personnes atteintes de PR peuvent contribuer à améliorer leur souplesse et leur mobilité en veillant à entretenir leur santé et leur force musculaire. Cependant, lors des poussées inflammatoires, le repos musculaire contribue à réduire l’inflammation et la douleur. Un équilibre soigné entre repos et exercice (davantage de repos si les symptômes s’aggravent, plus d’exercice en cas de rémission) va permettre de réduire l’impact global des symptômes de PR.

Physiothérapie et ergothérapie

Après une phase initiale d’observation des problèmes et symptômes individuels, physiothérapie et ergothérapie proposent des solutions qui contribuent à réduire la douleur et les gonflements, ainsi qu’à améliorer la qualité de vie. Il peut s’agir du port d’une attelle pour maintenir les articulations douloureuses, ainsi que de l’utilisation de divers instruments pratiques qui vont aider le patient (instruments de préhension, chausse-pieds à long manche, chaussures profondes à semelles semi-rigides, sièges de toilettes surélevés) et rendre ses tâches quotidiennes plus faciles et moins douloureuses.

Traitements médicamenteux

La thérapie médicamenteuse est pratiquement toujours le traitement utilisé en premier recours pour la PR. Les médicaments traitant la PR se déclinent en quatre principales catégories : des médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), utilisés à long terme pour réduire la douleur et les inflammations ; les corticostéroïdes employés sur une durée à court terme pour réduire les douleurs sévères et les inflammations ; les médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM), qui ralentissent la progression de la PR de diverses manières ; ainsi que les agents biologiques, qui interrompent le processus inflammatoire du métabolisme.

Chirurgie

La chirurgie intervient généralement en dernier ressort pour la PR. Elle est utilisée si les articulations sont gravement endommagées ou si le traitement médicamenteux cesse de fonctionner. Divers types de chirurgie sont utilisés dans le cadre du traitement de la PR :

Remplacement total des articulations (arthroplastie).

Dans ce type d’intervention, les parties endommagées des articulations sont entièrement enlevées et remplacées par des prothèses métalliques ou en plastique. L’arthroplastie est une solution à long terme, mais beaucoup d’articulations, celles des poignets et des mains par exemple, peuvent s’avérer complexes et coûteuses à remplacer.

Réparation/Reconstruction du tendon

Les tendons sont des faisceaux de tissus qui relient les muscles aux os, permettant ainsi le mouvement. La PR peut endommager les tendons, voire provoquer leur rupture. Ce type d’intervention, surtout utilisé pour les mains, rattache et répare les tendons endommagés, rétablissant le mouvement et la fonctionnalité.

Synovectomie

Dans le cadre de ce type d’intervention, la membrane synoviale enflammée est retirée de l’articulation (autour de l’inflammation responsable de la PR), afin de réduire la douleur et les gonflements. Il est cependant impossible de supprimer la totalité du tissu synovial, qui se reforme après l’intervention. La synovectomie est donc, au mieux, une solution temporaire. La synovectomie est rarement pratiquée isolément. Elle peut être combinée à une reconstruction du tendon et à une arthroscopie.

Fusion de l’articulation (arthrodèse)

Si le remplacement complet de l’articulation ne s’avère pas possible, le médecin pourra sélectionner un type d’intervention consistant à retirer une articulation endommagée, pour fusionner ensemble les os affectés, en faisant appel souvent à une greffe osseuse pratiquée à l’aide d’un prélèvement sur le bassin du patient . La fusion des articulations limite le mouvement mais réduit la douleur et évite tout dommage supplémentaire à l’os. Cette technique est fréquemment utilisée sur les poignets, les chevilles, les doigts, les orteils, les pouces et les hanches.

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