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Santé / Médecine / Paramédical

Test d’immunofixation sérique : causes, symptômes et traitement

Les immunoglobulines (Ig) sont également appelées des anticorps. Ces protéines protègent le corps contre la maladie. Il en existe plusieurs types.

Certaines maladies résultent de la multiplication excessive de cellules productrices d’anticorps. Avec certaines pathologies, ces cellules peuvent produire une grande quantité d’anticorps parfaitement identiques, appelés anticorps monoclonaux. Dans le contexte du test d’immunofixation sérique (IFX), ils sont illustrés par un pic monoclonal. On les considère comme des Ig anormales.

En plus de la détection des Ig, l’IFX permet le typage des Ig anormales. Ces informations peuvent être utiles à l’établissement d’un diagnostic.

Ce test est également appelé :

  • immunofixation par soustraction
  • immunosoustraction
  • dosage des chaînes sériques kappa
  • dosage des protéines monoclonales

Utilisation

L’IFX est souvent utilisée pour diagnostiquer le myélome multiple ou la macroglobulinémie de Waldenström quand des symptômes de ces pathologies sont présents. Ces deux maladies produisent des Ig anormales. Symptômes du myélome multiple :

  • douleur osseuse au niveau du dos ou des côtes
  • sensation de fatigue et de faiblesse
  • perte de poids
  • fractures
  • infections récurrentes
  • faiblesse dans les jambes
  • nausées/vomissements

Symptômes de la macroglobulinémie de Waldenström :

  • faiblesse
  • fatigue intense
  • saignement du nez ou des gencives
  • perte de poids
  • ecchymoses ou autres lésions cutanées
  • vision brouillée
  • gonflement des ganglions lymphatiques, de la rate ou du foie

Ce test à lui seul ne permet pas d’arriver à un diagnostic. Il n’indique que la présence d’Ig anormales.

Pour mesurer la quantité d’Ig anormales dans le sang, il faut un autre test appelé l’électrophorèse des protéines sériques. Le médecin utilisera ce dosage pour confirmer certains diagnostics.

L’IFX peut aussi servir à étudier les changements de structure des protéines normales dans le sang, par exemple de la glucose-6-phosphate déshydrogénase. Cette protéine permet le bon fonctionnement des globules rouges. Quand elle subit une modification, cela peut affecter négativement les globules rouges. L’IFX peut détecter ces changements.

Interventions

Il se fait sur la base d’un échantillon de sang qui sera prélevé dans votre bras par un infirmier ou un technicien de laboratoire. Le sang sera recueilli dans un tube et envoyé à un laboratoire aux fins d’analyse. Le médecin pourra vous expliquer les résultats du test.

Préparation

Ce test ne nécessite généralement pas de préparation. Cependant, dans certaines circonstances, vous devrez peut-être jeûner, c’est-à-dire n’ingérer que de l’eau, pendant 10 à 12 heures avant le test.

Risques

Il est possible que certains patients éprouvent une gêne lors de la prise de sang. L’entrée de l’aiguille peut occasionner de la douleur ou des sensations de pulsation dans le site de ponction pendant ou après la prise de sang. Une ecchymose peut également apparaître.

Les risques associés à la prise de sang en vue de l’IFX sont minimes. Ces risques sont communs à toutes les prises de sang. Les risques potentiels sont notamment les suivants :

  • difficultés à prélever un échantillon, nécessitant plusieurs piqûres d’aiguille
  • saignement excessif du site de la piqûre
  • évanouissement consécutif à une perte de sang
  • accumulation de sang sous la peau, appelée hématome
  • infection du site de la perforation par l’aiguille

Résultats

Un résultat négatif indique l’absence de toute Ig anormale, et il est probable que vous n’ayez pas à passer d’autres tests.

Un résultat positif indique la présence d’Ig anormales et peut suggérer l’existence d’un des états pathologiques sous-jacents suivants :

  • trouble du système immunitaire
  • myélome multiple
  • macroglobulinémie de Waldenström
  • autres types de cancer

Chez certains patients, un résultat positif peut ne pas indiquer la présence d’un problème sous-jacent. Un faible pourcentage de patients ont des niveaux bas d’anticorps monoclonaux dont la cause est inconnue, et ils ne développent pas de problèmes de santé. Cet état s’appelle une gammapathie monoclonale de signification indéterminée (GMSI).

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